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Fabienne Pavia

Safaa Fathy

Poète, cinéaste et essayiste, Safaa Fathy a été directrice de programme au Collège international de philosophie (2010-2016). Sa pièce Terreur et Ordalie (théâtre, Édition Lansman) est préfacé par Jacques Derrida avec qui elle a également signé Tourner les mots au bord d’un film, (Édition Galilée, 2000). En tant que cinéaste, elle a notamment réalisé les documentaires Mohammad sauvé des eaux (2012) et D’Ailleurs, Derrida (1999). Nom à la mer est un film en cours avec des poèmes en sept langues. Le secret est dans l’image, Hijab est un mot qui en lui-même…, Bunker, comptent parmi ses derniers essais. Safaa Fathy écrit un roman depuis cinq ans.

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Karima Dirèche

Karima Dirèche est docteur en histoire contemporaine, agrégée d’histoire et directrice de recherche au CNRS. Spécialiste du Maghreb contemporain, ses travaux couvrent des thématiques de socio-histoire et d’analyse critique des historiographies maghrébines dans une perspective coloniale et post-coloniale. Ses thématiques de travail abordent la question des minorités religieuses en terre maghrébine (catholiques, juifs et néo-évangéliques d’aujourd’hui) et leurs controverses politiques et religieuses, la question de l’identité berbère dans son rapport au politique depuis les indépendances ainsi que la question des récits historiques nationaux et de leurs contestations à la lumière des mouvements islamistes et berbéristes. Ses approches méthodologiques conjuguent les pratiques d’histoire orale aux enquêtes anthropologiques dans une analyse socio-politique.

Elle a notamment publié La bienvenue et l’adieu. Migrants juifs et musulmans au Maghreb au XVe-XXe siècle (avec Frédéric Abécassis, 3 volumes, 2012) et Chrétiens de Kabylie (1873-1954), Une action missionnaire dans l’Algérie coloniale (éditions Bouchêne, 2004).

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Eyal Sivan

Eyal Sivan est cinéaste, enseignant, essayiste et chercheur indépendant et vit à Marseille. Né en 1964 à Haïfa, en Israël-Palestine, il s’installe à Paris en 1985. Sivan a réalisé plus de quinze documentaires politiques internationalement récompensés et en a produit de nombreux autres. Ses travaux cinématographiques ont été montrés dans des festivals prestigieux et ont été largement diffusés sur des chaines des télévisions et dans des salles de cinéma partout dans le monde. Ses films sont régulièrement exposés dans de grandes expositions d’art et inspirent continuellement des universitaires et des chercheurs de diverses disciplines.

Parallèlement à ses activités cinématographiques et à ses recherches, il est un conférencier de  master classes et d’enseignement en Recherche artistique dans et à travers le cinéma et la pratique des médias visuels. Il donne régulièrement a travers le monde des conférences sur le conflit israélo-palestinien, le cinéma documentaire et l’éthique, la représentation des crimes politiques, l’utilisation politique de la mémoire, et plus encore.

Eyal Sivan a reçu le Prix de Rome du  Ministère de la Culture et a résidé un an à la Villa Medicis à Rome. Il est le fondateur et directeur artistique de la structure de production et de distribution Momento! et membre honoraire du Centre européen d’études sur la Palestine de l’Université d’Exeter au Royaume-Uni. Il est le fondateur et le premier rédacteur en chef de South Cinema Notebooks – magazine de cinéma et de critique politique édité par le collège universitaire Sapir  en Israël où il a été professeur pendant 10 ans. Eyal Sivan a également longtemps été membre du comité éditorial de La Fabrique Éditions à Paris. Associate Professor à l’Université d’East London (UEL), ou il a codirigé le Master en cinéma, vidéo et nouveaux médias. Eyal Sivan a été le conseiller du Master cinéma de la Netherlands Film Academy, et a occupé simultanément les postes de professeur principal du master et celui de directeur de recherche en cinéma de la NFA/ Amsterdam University of the Arts (AhK).

Parmi ses films

  • État commun, Conversation potentielle [1], long métrage documentaire, 2012.
  • Jaffa, la mécanique de l’orange, long métrage documentaire, 2009.
  • Route 181, Fragments d’un voyage en Palestine-Israël, co-réalisé avec Michel Khleifi, long métrage documentaire, 2003.
  • Un spécialiste, Portrait d’un criminel moderne, long métrage documentaire, 1999.
  • Izkor, Les esclaves de la mémoire, long métrage documentaire, 1990.

 

Delphine Minoui

Hyam Yared

Écrivaine engagée, romancière et poétesse, Hyam Yared vit entre Beyrouth et Paris. Elle a publié trois recueils de poésie et plusieurs romans. Elle a reçu la Bourse Del Duca décernée par l’Académie française pour son premier roman L’Armoire des ombres (2007). Son second roman Sous la tonnelle (2009) a remporté le prix Phénix en 2009 et le prix Richelieu de la Francophonie en 2011. Elle a également écrit La Malédiction (2012), Tout est halluciné (2016), Nos longues années en tant que filles (2020) et Implosions (2021). Engagé avec un comité d’écrivains engagé pour la lutte contre l’intimidation exercé sur les libertés d’expression et de la presse, elle crée en 2012 l’association culturelle Centre PEN Liban.

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François Hartog

François Hartog est historien, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, où il occupait une chaire d’historiographie ancienne et moderne. Après avoir travaillé sur l’historiographie (Le miroir d’Hérodote, Essai sur la représentation de l’autre) et l’histoire culturelle de la Grèce ancienne (Mémoire d’Ulysse, Essai sur la frontière en Grèce ancienne), il s’est engagé dans une longue enquête sur les transformations de nos rapports au temps et a forgé le concept de régime d’historicité, exposé dans son livre Régimes d’historicité, Présentisme et expériences du temps. Plusieurs livres ont jalonné ensuite ce parcours, notamment Croire en l’histoire (2016), et, en dernier lieu, Chronos, L’Occident aux prises avec le temps (2020), Confrontations avec l’histoire (2021).

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Stéphanie Latte Abdallah

Stéphanie Latte Abdallah est anthropologue, historienne, politiste, chercheuse au CNRS (CERI-Sciences Po). Ses travaux portent sur l’histoire des réfugiés palestiniens, le genre et les féminismes, séculiers et islamiques, et les mobilisations de la société civile dans les sociétés arabes et musulmanes. Elle a également travaillé sur les mobilités et les frontières, le milieu carcéral en Israël-Palestine, et les interactions entre images, histoire et politique. Ses recherches en cours portent sur les nouvelles mobilisations citoyennes liées à l’économie alternative et à l’environnement en Palestine, au Liban et plus largement au Moyen-Orient. Elle a publié plusieurs ouvrages parmi lesquels Femmes réfugiées palestiniennes (PUF, 2006), Israël/Palestine. L’illusion de la séparation (avec Cédric Parizot, PUP, 2017). À l’intersection entre art et science, elle a co-réalisé avec Emad Ahmad, le documentaire Inner Mapping (2017). Son dernier ouvrage vient de paraître chez Bayard, La Toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine (2021).

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Frédéric Boyer

Frédéric Boyer est écrivain, traducteur et directeur des éditions P.O.L depuis 2018. Auteur d’une trentaine de livres, il a notamment reçu le prix du Livre inter pour son roman Des choses idiotes et douces (P.O.L, 1993) et le prix Jules Janin de l’Académie française pour sa nouvelle traduction des Confessions de saint Augustin (P.O.L, 2008). Il a dirigé le chantier de la Nouvelle Traduction de la Bible (Bayard, 2001) avec de nombreux écrivains contemporains parmi lesquels Olivier Cadiot, Jean Echenoz, Florence Delay, Jacques Roubaud, Valère Novarina… Son œuvre associe l’écriture personnelle et la relecture et traduction de grands textes anciens.

Collège de France

François Héran

Ancien élève de l’École normale supérieure, François Héran est agrégé de philosophie, titulaire d’une thèse d’anthropologie de l’École des hautes études en sciences sociales et d’un doctorat d’État de l’université Paris-Descartes.

Après quatre années de terrain dans le sud de l’Espagne pour la Casa de Vélasquez et en Bolivie pour l’Institut français d’études andines où il mène des études de sociologie agraire et d’anthropologie historique (1976-1980), il rejoint en 1980 l’Institut national d’études démographiques et se retrouve presque aussitôt mis à la disposition de l’Insee. Il travaille d’abord au sein de la division « condition des ménages » avant d’être nommé à la tête de la division des enquêtes et études démographiques qui produit et analyse les indicateurs démographiques de la France.

En parallèle, il mène une série d’enquêtes nationales sur la sociabilité, la formation des couples, les efforts éducatifs des familles, l’histoire familiale, la transmission des langues, la participation électorale, l’immigration. Il s’attache à préserver et à refondre des sources majeures d’information sur l’évolution des structures familiales et de l’immigration et défend avec succès le développement de statistiques sur les origines des migrants qui permettront d’étudier les trajectoires des descendants de migrants mais aussi les discriminations subies.

Parallèlement à cet engagement dans la statistique publique et les enquêtes sociodémographiques, il publie à titre personnel une série d’études sur l’historiographie des sciences sociales, les rapports entre sociologie et philosophie, l’interprétation des rituels religieux et la formalisation des systèmes de parenté.

En octobre 1999, il est appelé à la direction de l’Ined. Renouvelé à trois reprises, il dirige l’institut pendant plus de dix ans. D’avril 2014 à juillet 2016, il dirige le département des sciences humaines et sociales à l’ANR (Agence nationale de la recherche).

En mars 2017, le projet d’Institut Convergences Migrations qu’il soumet au Programme d’investissements d’avenir est retenu par le jury international. Doté jusqu’en 2025, cet institut pluridisciplinaire réunit le CNRS, l’EHESS, l’EPHE, l’Ined, l’Inserm, l’IRD et Paris 1 et vise à rassembler une masse critique de chercheurs jusqu’ici dispersés, issus de toutes les disciplines et s’intéressant aux migrations de tous temps et de tous continents (http://www.icmigrations.fr/).

Au cours de sa carrière, François Héran a longuement enseigné la statistique appliquée, la démographie et la sociologie, principalement à l’ENSAE (École nationale de la statistique et de l’administration économique), à Sciences Po, à l’École des ponts et à l’École doctorale européenne de démographie.

En juin 2017, il est élu professeur au Collège de France sur la chaire Migrations et sociétés créée depuis le mois de mars. Il occupe la chaire depuis janvier 2018, tout en dirigeant l’Institut Convergences Migrations.

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Abdennour Bidar

Abdennour Bidar est philosophe, spécialiste de l’islam et de la laïcité, chercheur associé au Groupe sociétés, religions, laïcité de l’École pratique des Hautes Études de Paris et membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Avec la psychologue Inès Weber, il est le co-fondateur du centre de culture spirituelle Sésame.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Génie de la France (Albin Michel, 2021), Révolution Spirituelle ! (Almora, 2021), La reconstruction de la pensée religieuse en Islam, de Mohammed Iqbal (traduction et présentation, Bibliothèque des Idées, Gallimard, 2020), Libérons-nous ! Des chaînes du travail et de la consommation (Les liens qui libèrent, 2018), Laïcité et religion dans la France d’aujourd’hui (Privat, 2017), Les Tisserands, Réparer ensemble le tissu déchiré du monde (Les liens qui libèrent, 2016), Quelles valeurs partager et transmettre aujourd’hui ? (Albin Michel, 2016), Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel, 2015), Lettre ouverte au monde musulman (Les liens qui libèrent, 2015), L’islam spirituel de Mohammed Iqbal (Albin Michel, 2017), Histoire de l’humanisme en Occident (Armand Colin, 2014), Comment sortir de la religion ? (La Découverte, 2012), Pour une pédagogie de la laïcité à l’école (La Documentation française, 2012), L’islam sans soumission, Pour un existentialisme musulman (Albin Michel, 2008), Self islam, Histoire d’un islam personnel (Seuil, 2006), Un islam pour notre temps (Seuil, 2004).

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Andrea Rea

Andrea Rea est professeur de sociologie et doyen de la Faculté de philosophie et de sciences sociales à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Il est le fondateur du Groupe de recherche sur les relations ethniques, les migrations et l’égalité. Il coordonne aussi le centre interdisciplinaire Migrations, asile, multiculturalisme à l’ULB. Ses intérêts de recherche portent sur les migrations, les politiques de contrôles migratoires, les politiques européennes de l’asile et de l’immigration, l’intégration des immigrés et la participation politique des descendants de migrants.

Auteur de nombreux articles dans des revues internationales, Andrea Rea est aussi l’auteur de Sociologie de l’immigration (avec M. Tripier, La Découverte, 2008), The Others in Europe (avec S. Bonjour et D. Jacobs, Presses de l’université de Bruxelles, 2011), Politiques antidiscriminatoires (avec J. Ringelheim et G. Herman, De Boeck, 2015).


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