Cités imaginaires ou cités à la dérive ?
Cette table ronde est malheureusement annulée.
« Les villes ne sont rien d’autre que la forme du temps », écrivait volontiers Italo Calvino dans ses Villes invisibles. Que serait une cité sans imaginaire ? Sans les récits qui la racontent, sans les dessins qui la représentent, sans les images qui la rendent désirable ou répulsive ?
Pourquoi ne pas ouvrir le champ des possibles et solliciter le regard des artistes, des écrivains et des bédéistes, des vidéastes et des architectes qui aiment rêver la ville autrement ? Alger, par exemple, dans la mémoire coloniale d’une « Maison indigène » revisitée, réinventée, où s’esquisse une architecture du passé, au présent, où se croisent notamment Camus et Le Corbusier.
Voici une invitation au voyage parmi ces cités imaginaires qui peuplent nos regards, une traversée en images de ces villes-ports que la Méditerranée relie et en même temps sépare…
La mer, la mer toujours recommencée, si chère à Paul Valéry, qui inspire de nouvelles formes urbaines, et pourquoi pas une « métropole sensible », qui s’étirerait de Gênes à Barcelone, en passant par Nice, Marseille et Montpellier, vision latérale et littorale qui change du regard vertical et surplombant de tant d’aménageurs. Cités imaginaires ou cités à la dérive ?…