Comment penser l’urbain face aux défis de la mondialisation ?
Cette table ronde est malheureusement annulée.
La « condition urbaine » a profondément changé au cours de ces dernières années. Les lieux, que l’on ne cesse d’habiter, sont de plus en plus traversés, percutés même par des flux, qui viennent du monde entier. Comment y faire face ? Sommes-nous les témoins d’un profond changement d’échelle, de concentrations urbaines qui s’amplifient, s’accélèrent jusqu’à devenir de plus en plus difficiles à maîtriser ? Quelles leçons tirer, par exemple, d’une ville-monde telle qu’Istanbul, mégapole de plus de 17 millions d’habitants ? Qu’en est-il également du Caire ou d’Alexandrie, de Tanger ou de Marseille ? Cités à la dérive ?…
Architectes et urbanistes sont-ils à la hauteur de ces défis, liés à la mondialisation des marchandises comme des informations ? Que faire de la pensée de l’urbain, venue d’Ildefons Cerdà, à Barcelone ? Existe-t-il toujours un art de bâtir, ensemble, ou assiste-t-on plutôt à la montée en puissance de machines singulières et d’architectes starisés et mondialisés qui se préoccupent assez peu du devenir de la ville ?
Qu’en est-il des villes et des cités du Proche et du Moyen-Orient confrontées à la violence et à la guerre ? Assiste-t-on à des « urbicides » ? À des destructions systématiques de la cité comme forme de vie en commun ? Quelles sont les chances et les promesses d’une possible reconstruction ?
Par-delà les héritages du passé ou les modèles mythifiés, quelle pourrait être la cité idéale d’aujourd’hui et de demain ? La cité a-t-elle un avenir dans la mondialisation ?