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Abdennour Bidar

Philosophe, spécialiste de l'islam et de la laïcité.

Abdennour Bidar est philosophe, spécialiste de l'islam et de la laïcité, chercheur associé au Groupe sociétés, religions, laïcité de l’École pratique des Hautes Études de Paris et membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Avec la psychologue Inès Weber, il est le co-fondateur du centre de culture spirituelle Sésame. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Génie de la France (Albin Michel, 2021), Révolution Spirituelle ! (Almora, 2021), La reconstruction de la pensée religieuse en Islam, de Mohammed Iqbal (traduction et présentation, Bibliothèque des Idées, Gallimard, 2020), Libérons-nous ! Des chaînes du travail et de la consommation (Les liens qui libèrent, 2018), Laïcité et religion dans la France d’aujourd’hui (Privat, 2017), Les Tisserands, Réparer ensemble le tissu déchiré du monde (Les liens qui libèrent, 2016), Quelles valeurs partager et transmettre aujourd’hui ? (Albin Michel, 2016), Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel, 2015), Lettre ouverte au monde musulman (Les liens qui libèrent, 2015), L’islam spirituel de Mohammed Iqbal (Albin Michel, 2017), Histoire de l’humanisme en Occident (Armand Colin, 2014), Comment sortir de la religion ? (La Découverte, 2012), Pour une pédagogie de la laïcité à l’école (La Documentation française, 2012), L’islam sans soumission, Pour un existentialisme musulman (Albin Michel, 2008), Self islam, Histoire d’un islam personnel (Seuil, 2006), Un islam pour notre temps (Seuil, 2004).

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Samia Henni

Historienne des environnements bâtis, détruits et imaginés, professeur, Cornell University, titulaire de la Chaire Albert Hirschman, IMéRA.

Samia Henni est his­to­rienne des envi­ron­ne­ments cons­truits, détruits et ima­gi­nés. Elle est pro­fes­seure à l’uni­ver­sité de Cornell. Elle est l’autrice de l’ouvrage primé L’archi­tec­ture de la contre-révo­lu­tion : L’armée fran­çaise dans le nord de l’Algérie (Éditions B42, 2019, FR ; gta Verlag, 2017, EN), l’éditrice de Deserts are not Empty (Columbia Books on Architecture and the City, 2022) et de War Zones gta papers no. 2 (gta Verlag, 2018), et la créatrice des expo­si­tions Archives : Secret-Défense ? (ifa Gallery/SAVVY Contemporary, Berlin, 2021), La Pharmacologie du logement (Manifesta 13, Marseille, 2020) et Discreet Violence : Architecture and the French War in Algeria (Zurich, Rotterdam, Berlin, Johannesburg, Paris, Prague, Ithaca, Philadelphie, 2017-19). Elle a obtenu son doc­to­rat en his­toire et théo­rie de l’archi­tec­ture (avec dis­tinc­tion, médaille de l’ETH) à l’ETH Zurich et a ensei­gné à l’Université de Princeton, à l’ETH Zurich et à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève (HEAD). En 2021, elle inau­gure la chaire Albert Hirschman à l’Institut d’études avan­cées d’Aix-Marseille Université (IMéRA) ; elle est pro­fes­seure invi­tée au Master en Art History in a Global Context à l’Institut d’his­toire de l’art de l’université de Zurich ; et elle est co-chaire de Beyond France University Seminar, à l’uni­ver­sité de Columbia.

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© Collège de France

François Héran

Sociologue, anthropologue, démographe, professeur au Collège de France.

Ancien élève de l’École normale supérieure, François Héran est agrégé de philosophie, titulaire d’une thèse d’anthropologie de l’École des hautes études en sciences sociales et d’un doctorat d’État de l’université Paris-Descartes. Après quatre années de terrain dans le sud de l’Espagne pour la Casa de Vélasquez et en Bolivie pour l’Institut français d’études andines où il mène des études de sociologie agraire et d’anthropologie historique (1976-1980), il rejoint en 1980 l'Institut national d’études démographiques et se retrouve presque aussitôt mis à la disposition de l’Insee. Il travaille d’abord au sein de la division « condition des ménages » avant d’être nommé à la tête de la division des enquêtes et études démographiques qui produit et analyse les indicateurs démographiques de la France. En parallèle, il mène une série d’enquêtes nationales sur la sociabilité, la formation des couples, les efforts éducatifs des familles, l’histoire familiale, la transmission des langues, la participation électorale, l’immigration. Il s’attache à préserver et à refondre des sources majeures d’information sur l’évolution des structures familiales et de l’immigration et défend avec succès le développement de statistiques sur les origines des migrants qui permettront d’étudier les trajectoires des descendants de migrants mais aussi les discriminations subies. Parallèlement à cet engagement dans la statistique publique et les enquêtes sociodémographiques, il publie à titre personnel une série d’études sur l’historiographie des sciences sociales, les rapports entre sociologie et philosophie, l’interprétation des rituels religieux et la formalisation des systèmes de parenté. En octobre 1999, il est appelé à la direction de l’Ined. Renouvelé à trois reprises, il dirige l’institut pendant plus de dix ans. D’avril 2014 à juillet 2016, il dirige le département des sciences humaines et sociales à l’ANR (Agence nationale de la recherche). En mars 2017, le projet d’Institut Convergences Migrations qu’il soumet au Programme d'investissements d’avenir est retenu par le jury international. Doté jusqu’en 2025, cet institut pluridisciplinaire réunit le CNRS, l’EHESS, l’EPHE, l’Ined, l’Inserm, l’IRD et Paris 1 et vise à rassembler une masse critique de chercheurs jusqu’ici dispersés, issus de toutes les disciplines et s’intéressant aux migrations de tous temps et de tous continents (http://www.icmigrations.fr/). Au cours de sa carrière, François Héran a longuement enseigné la statistique appliquée, la démographie et la sociologie, principalement à l’ENSAE (École nationale de la statistique et de l’administration économique), à Sciences Po, à l’École des ponts et à l’École doctorale européenne de démographie. En juin 2017, il est élu professeur au Collège de France sur la chaire Migrations et sociétés créée depuis le mois de mars. Il occupe la chaire depuis janvier 2018, tout en dirigeant l’Institut Convergences Migrations.

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© Margot Montigny

Katia Kameli

Artiste et réalisatrice.

La pratique de Katia Kameli, artiste et réalisatrice franco-algérienne, repose sur une démarche de recherche : le fait historique et culturel alimente les formes plurielles de son imaginaire plastique et poétique. Elle se considère comme une « traductrice ». La traduction n’est pas un simple passage entre deux cultures ni un simple acte de transmission, mais fonctionne aussi comme une extension de sens et de formes. L’acte de traduction déconstruit la relation binaire et parfois hiérarchique entre la notion d’original et de copie. Une réécriture des récits apparait au sein de son travail. Elle met en lumière une histoire, globale, faite de frontières poreuses et d’influences réciproques afin d’ouvrir une voie réflexive et génératrice d’un regard critique sur le monde. Katia Kameli est diplômée de l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges et a suivi le post-diplôme le Collège-Invisible à l’École Supérieure d’Arts de Marseille. Son travail a trouvé une visibilité et une reconnaissance sur la scène artistique et cinématographique internationale et a été montré lors d’expositions personnelles : The Algerian Novel, Kalmar Konstmuseum, Kalmar (2020), She Rekindled the vividness of the past , Kunsthalle Münster, Münster (2019), Ya Rayi, Centre d’art La Passerelle, Brest (2018), À l’ombre de l’étoile et du croissant, Centre régional de la photographie Hauts-de-France, Douchy-les-Mines (2018) ; Stream of Stories, chapitre 5, Biennale de Rennes (2016) ; What Language Do You Speak Stranger?, The Mosaic Rooms, London (2016) ; Taymour Grahne Gallery, New York (2014). Elle a également participé à de nombreuses expositions collectives et prépare actuellement une exposition au Frac Paca à Marseille.

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Julien Loiseau

Membre fondateur du Collège de Méditerranée, historien et arabisant, professeur d'histoire du monde islamique médiéval et chercheur.

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Marc Nichanian

Écrivain, traducteur, professeur émérite d’études arméniennes, université Columbia, New York.

Marc Nichanian est un traducteur et un écrivain. Il vit actuellement à Lisbonne. Jusqu'en 2007, il était professeur d'études arméniennes à l'Université Columbia de New York, après quoi il a enseigné régulièrement comme  professeur invité à l'Université Sabanci d'Istanbul, dans le programme de Cultural Studies (2008-2014) et, plus récemment, à l'Université américaine d'Arménie (2016-2018). En langue française, il a publié Entre l'art et le témoignage (3 vol., MétisPresse, 2006-2008), La Perversion historiographique (Léo Scheer, 2006), Le Sujet de l'histoire (Lignes, 2015). Il a publié en turc Ede­biyat ve Felaket, traduction d'une série de conférences publiques prononcées à Istanbul (Ile­tişim, 2011). En langue anglaise, il a publié Mourning Philology (Ford­ham University Press, 2014) et en arménien Patker, patum, patmut'iun ] (ActualArt, 2 vol., 2015 et 2016), Nietzsche, vasn inknishkha­nu­t'ean (Nietzsche, pour la souveraineté, Inkna­gir, 2017), et T'argmanut'ean boven, Mi­chel Foucoyi serayin yent'akan (Dans le creuset de la traduction: le sujet sexuel de Michel Fou­cault, Inqnagir, 2020). Ces deux derniers textes publiés en post­face à ses traductions de Der Antichrist et du volume 1 de L'Histoire de la sexualité. Il a également traduit en arménien Maurice Blanchot et Giorgio Agamben, Homo sacer et Ce qui reste d'Auschwitz, tous deux parus en 2020. En sens inverse, il vient de publier la traduction d'un roman arménien de la diaspora, Zareh Vorpouni, Le Candidat, aux éditions Parenthèses.

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Eyal Sivan

Cinéaste, auteur.

Eyal Sivan est cinéaste, enseignant, essayiste et chercheur indépendant et vit à Marseille. Né en 1964 à Haïfa, en Israël-Palestine, il s'installe à Paris en 1985. Sivan a réalisé plus de quinze documentaires politiques internationalement récompensés et en a produit de nombreux autres. Ses travaux cinématographiques ont été montrés dans des festivals prestigieux et ont été largement diffusés sur des chaines des télévisions et dans des salles de cinéma partout dans le monde. Ses films sont régulièrement exposés dans de grandes expositions d’art et inspirent continuellement des universitaires et des chercheurs de diverses disciplines. Parallèlement à ses activités cinématographiques et à ses recherches, il est un conférencier de  master classes et d’enseignement en Recherche artistique dans et à travers le cinéma et la pratique des médias visuels. Il donne régulièrement a travers le monde des conférences sur le conflit israélo-palestinien, le cinéma documentaire et l’éthique, la représentation des crimes politiques, l’utilisation politique de la mémoire, et plus encore. Eyal Sivan a reçu le Prix de Rome du  Ministère de la Culture et a résidé un an à la Villa Medicis à Rome. Il est le fondateur et directeur artistique de la structure de production et de distribution Momento! et membre honoraire du Centre européen d’études sur la Palestine de l’Université d’Exeter au Royaume-Uni. Il est le fondateur et le premier rédacteur en chef de South Cinema Notebooks – magazine de cinéma et de critique politique édité par le collège universitaire Sapir  en Israël où il a été professeur pendant 10 ans. Eyal Sivan a également longtemps été membre du comité éditorial de La Fabrique Éditions à Paris. Associate Professor à l’Université d’East London (UEL), ou il a codirigé le Master en cinéma, vidéo et nouveaux médias. Eyal Sivan a été le conseiller du Master cinéma de la Netherlands Film Academy, et a occupé simultanément les postes de professeur principal du master et celui de directeur de recherche en cinéma de la NFA/ Amsterdam University of the Arts (AhK). Parmi ses films État commun, Conversation potentielle [1], long métrage documentaire, 2012. Jaffa, la mécanique de l'orange, long métrage documentaire, 2009. Route 181, Fragments d'un voyage en Palestine-Israël, co-réalisé avec Michel Khleifi, long métrage documentaire, 2003. Un spécialiste, Portrait d'un criminel moderne, long métrage documentaire, 1999. Izkor, Les esclaves de la mémoire, long métrage documentaire, 1990.  

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